(Vatican 2012-09-08 ) L’affaire Rimsha suscite toujours autant d’émoi dans le monde. Ce samedi 8 août Mgr Silvano Tomasi est intervenu sur l’antenne de Radio Vatican pour parler du problème des minorités religieuses au Pakistan.
L’observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU a condamné l’utilisation de la loi sur le blasphème comme « instrument de vengeance personnelle ou pour "libérer" - comme certains disent - les villages des chrétiens ». Cette loi est selon lui « inacceptable du point de vue du droit international ». Mgr Tomasi a précisé que la législation sur le blasphème est « trop vague et se transforme donc en instrument pour violer les droits des minorités religieuses». Le représentant du Saint Siège a mis le doigt également sur le problème de «l’enseignement dans les écoles coraniques qui, pour la majorité, sont gérées par des forces islamistes indifférentes au dialogue et à la tolérance ». Il a en outre appelé le gouvernement pakistanais a tout faire pour créer une mentalité différente dans la société.
Une bonne nouvelle pour les chrétiens pakistanais
La justice pakistanaise a accepté le 7 septembre de libérer sous caution Rimsha Masih. Rimsha était emprisonnée depuis trois semaines. Cette décision ne concerne pas le fond de l’affaire, car l’enquête de la police est toujours en cours. L’adolescente n’est donc pas autorisée à quitter le pays. L’iman de la mosquée voisine, auteur de la dénonciation, a été rapidement accusé par divers témoins d’avoir fabriqué de fausses preuves. Il aurait même déclaré qu’il s’agissait là du meilleur moyen d’expulser les chrétiens de ce quartier pauvre.
La mafia de l’immobilier, désireuse de s’approprier ces terrains, serait derrière l’affaire.
Cette première décision de justice en faveur de Rimsha Masih représente une bonne nouvelle pour la communauté chrétienne du Pakistan toute entière, comme nous l'explique Régis Anouilh, rédacteur en chef d'Eglises d'Asie.
L’observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU a condamné l’utilisation de la loi sur le blasphème comme « instrument de vengeance personnelle ou pour "libérer" - comme certains disent - les villages des chrétiens ». Cette loi est selon lui « inacceptable du point de vue du droit international ». Mgr Tomasi a précisé que la législation sur le blasphème est « trop vague et se transforme donc en instrument pour violer les droits des minorités religieuses». Le représentant du Saint Siège a mis le doigt également sur le problème de «l’enseignement dans les écoles coraniques qui, pour la majorité, sont gérées par des forces islamistes indifférentes au dialogue et à la tolérance ». Il a en outre appelé le gouvernement pakistanais a tout faire pour créer une mentalité différente dans la société.
Une bonne nouvelle pour les chrétiens pakistanais
La justice pakistanaise a accepté le 7 septembre de libérer sous caution Rimsha Masih. Rimsha était emprisonnée depuis trois semaines. Cette décision ne concerne pas le fond de l’affaire, car l’enquête de la police est toujours en cours. L’adolescente n’est donc pas autorisée à quitter le pays. L’iman de la mosquée voisine, auteur de la dénonciation, a été rapidement accusé par divers témoins d’avoir fabriqué de fausses preuves. Il aurait même déclaré qu’il s’agissait là du meilleur moyen d’expulser les chrétiens de ce quartier pauvre.
La mafia de l’immobilier, désireuse de s’approprier ces terrains, serait derrière l’affaire.
Cette première décision de justice en faveur de Rimsha Masih représente une bonne nouvelle pour la communauté chrétienne du Pakistan toute entière, comme nous l'explique Régis Anouilh, rédacteur en chef d'Eglises d'Asie.