Mgr Paul Bui Van Doc, jusqu’à présent évêque du diocèse de My Tho, a été nommé archevêque coadjuteur de Saigon par le pape François. La nomination a été annoncée par le Bureau de presse du Saint-Siège dans la journée du 28 septembre 2013. Il a été précisé que le nouvel archevêque coadjuteur de la métropole du sud restait administrateur apostolique de son ancien diocèse (ad nutum Sanctae sedis) pendant la vacance du siège.
Le nouvel archevêque coadjuteur de Saigon est originaire de Dalat, une ville située à 1 500 m d’altitude en bordure des Hauts Plateaux du Centre Vietnam. Il y est né le 11 novembre 1944. Il entre au petit séminaire Saint-Joseph de Saigon en 1956 et achève ses études secondaires en 1963. En 1964, à l’issue de sa première année de grand séminaire, il est envoyé à Rome pour des études supérieures à l’université Urbanienne.
Ordonné prêtre en décembre 1970, il revient alors dans son pays. Jusqu’au changement de régime d’avril 1975, il est professeur au petit séminaire Minh Hoa du diocèse de Dalat et chargé de cours à l’université catholique dans cette même ville. Après cette date, l’établissement où il enseigne se transforma en grand séminaire et il en est le directeur jusqu’en 1995. A partir de 1986, il enseigne la théologie dogmatique, d’abord au grand séminaire de Saigon, puis à celui de Ha Noi et enfin à Huê.
Il est vicaire général de son diocèse lorsqu’il est nommé évêque du diocèse de My Tho en mars 1999. Mgr Bui Van Doc qui, au sein de la Conférence épiscopale du Vietnam, est président de la Commission pour la doctrine de la foi, est bien connu dans son Eglise pour l’ampleur et la profondeur de sa pensée théologique. A plusieurs reprises, il a rendu publiques ses réflexions sur l’attitude et l’orientation que devrait adopter l’Eglise de son pays dans la situation où elle se trouve aujourd’hui. On peut citer par exemple ses commentaires du discours prononcé par Benoît XVI aux évêques vietnamiens lors de leur visite ad limina à Rome, en juin 2009, ou encore son intervention, très originale, lors de l’assemblée plénière de la Fédération des Conférences épiscopales d’Asie (FABC), qui s’est tenue à Xuân Lôc du 10 au 16 décembre 2012. Sous le titre « Suggestions pour un quadruple dialogue », l'évêque se disait partisan du dialogue de l’Eglise non seulement avec « les pauvres, les cultures et les religions », mais aussi avec un « quatrième partenaire » : l’athéisme.
L’archidiocèse de Saigon recouvre la presque totalité du territoire de Hô Chi Minh-Ville. Avec plus de 600 000 fidèles, il est le second diocèse du Vietnam en nombre de catholiques après celui de Xuân Lôc, qui en compte près d’un million. Les catholiques y représentent 8,7 % de la population totale. Le diocèse accueille un très grand nombre d’établissements religieux de toutes sortes, en particulier des congrégations religieuses masculines et féminines.
Le cardinal Jean-Baptiste Pham Minh Mân, dont le nouvel archevêque devient le coadjuteur et le futur successeur, avait été nommé lui-même à ce poste en mars 1998, après la démission de Mgr François-Xavier Nguyên Van Thuân. Le cardinal Mân a aujourd’hui 79 ans. Ces derniers temps, sa santé a été cause de quelque inquiétude ; il a subi récemment une opération importante dans un hôpital de Singapour.
(Source: Eglises d'Asie, 30 septembre 2013)
Le nouvel archevêque coadjuteur de Saigon est originaire de Dalat, une ville située à 1 500 m d’altitude en bordure des Hauts Plateaux du Centre Vietnam. Il y est né le 11 novembre 1944. Il entre au petit séminaire Saint-Joseph de Saigon en 1956 et achève ses études secondaires en 1963. En 1964, à l’issue de sa première année de grand séminaire, il est envoyé à Rome pour des études supérieures à l’université Urbanienne.
Ordonné prêtre en décembre 1970, il revient alors dans son pays. Jusqu’au changement de régime d’avril 1975, il est professeur au petit séminaire Minh Hoa du diocèse de Dalat et chargé de cours à l’université catholique dans cette même ville. Après cette date, l’établissement où il enseigne se transforma en grand séminaire et il en est le directeur jusqu’en 1995. A partir de 1986, il enseigne la théologie dogmatique, d’abord au grand séminaire de Saigon, puis à celui de Ha Noi et enfin à Huê.
Il est vicaire général de son diocèse lorsqu’il est nommé évêque du diocèse de My Tho en mars 1999. Mgr Bui Van Doc qui, au sein de la Conférence épiscopale du Vietnam, est président de la Commission pour la doctrine de la foi, est bien connu dans son Eglise pour l’ampleur et la profondeur de sa pensée théologique. A plusieurs reprises, il a rendu publiques ses réflexions sur l’attitude et l’orientation que devrait adopter l’Eglise de son pays dans la situation où elle se trouve aujourd’hui. On peut citer par exemple ses commentaires du discours prononcé par Benoît XVI aux évêques vietnamiens lors de leur visite ad limina à Rome, en juin 2009, ou encore son intervention, très originale, lors de l’assemblée plénière de la Fédération des Conférences épiscopales d’Asie (FABC), qui s’est tenue à Xuân Lôc du 10 au 16 décembre 2012. Sous le titre « Suggestions pour un quadruple dialogue », l'évêque se disait partisan du dialogue de l’Eglise non seulement avec « les pauvres, les cultures et les religions », mais aussi avec un « quatrième partenaire » : l’athéisme.
L’archidiocèse de Saigon recouvre la presque totalité du territoire de Hô Chi Minh-Ville. Avec plus de 600 000 fidèles, il est le second diocèse du Vietnam en nombre de catholiques après celui de Xuân Lôc, qui en compte près d’un million. Les catholiques y représentent 8,7 % de la population totale. Le diocèse accueille un très grand nombre d’établissements religieux de toutes sortes, en particulier des congrégations religieuses masculines et féminines.
Le cardinal Jean-Baptiste Pham Minh Mân, dont le nouvel archevêque devient le coadjuteur et le futur successeur, avait été nommé lui-même à ce poste en mars 1998, après la démission de Mgr François-Xavier Nguyên Van Thuân. Le cardinal Mân a aujourd’hui 79 ans. Ces derniers temps, sa santé a été cause de quelque inquiétude ; il a subi récemment une opération importante dans un hôpital de Singapour.
(Source: Eglises d'Asie, 30 septembre 2013)