Après avoir rendu visite à son frère, le P. Nguyên Van Ly, au camp de détention de Ba Sao au Nord Vietnam, sa sœur, Mme Nguyên Thi Hiêu, avait fait parvenir à l’archevêché de Huê des nouvelles préoccupantes concernant la santé du prêtre dissident (1). Inquiet, l’archevêque de Huê l’avait recommandé à la prière des prêtres du diocèse et demandé à deux d’entre eux de lui rendre visite dans sa prison. Ceux-ci, les PP. Lê Quang Quy et Lê Quang Viên, ont fait le voyage au Nord Vietnam et rencontré le prêtre prisonnier, le 17 septembre dernier (2).
Avant cette rencontre, ils avaient soumis à la direction du centre de détention et aux représentants du ministère de la Sécurité publique, les requêtes du diocèse concernant le P. Ly. Il leur était demandé de permettre au prêtre prisonnier d’être ausculté et soigné à l’hôpital, de créer pour lui les conditions nécessaires à l’accomplissement des principales obligations liées à son sacerdoce et, enfin, de hâter la date de sa libération. Les autorités pénitentiaires ont répondu favorablement aux deux premières requêtes et n’ont pas fait connaître leur opinion sur la troisième.
Lors de la visite des deux prêtres, le P. Ly s’est montré ému et reconnaissant de l’attention que lui portaient les évêques et les prêtres de son diocèse. Il les a assurés de sa communion avec eux dans l’eucharistie. Il a ensuite décliné la proposition de l’archevêché de le faire soigner à l’hôpital. Auprès de lui, de nombreux prisonniers, plus gravement malades que lui, avaient davantage besoin de soins médicaux. Quant à lui, la visite hebdomadaire du médecin du camp et les médicaments fournis par ses parents et l’administration pénitentiaire lui suffiraient… Le P. Ly a ensuite fait à ses confrères le récit des deux graves incidents de santé qui l’ont affecté il y a cinq mois: une hémorragie, le 13 mai 2009, et une paralysie passagère des membres, à la fin de ce même mois de mai, après avoir lu un article de l’organe du parti communiste vietnamien, rempli d’accusations haineuses contre lui.
Le prêtre a aussi évoqué des détails de sa vie quotidienne, dont il s’est montré satisfait. Il a également affirmé qu’il continuait à se tenir au courant de l’actualité du diocèse et de l’Eglise du Vietnam. Il a fait référence aux dernières affaires, y compris à celle de Loan Ly, dont il connaissait les diverses péripéties. Ces informations, a-t-il dit, lui permettaient de rester en communion avec la vie de l’Eglise du Vietnam.
À l’occasion de la fête nationale du 2 septembre dernier, les autorités avaient officiellement annoncé que le nom du père Nguyên Van Ly ne figurerait pas sur la liste des prisonniers bénéficiant de l’amnistie du chef de l’État. Le prêtre dissident en est à son quatrième séjour en prison. Il totalise, aujourd’hui, 16 années de détention. Au mois de mars 2005, un procès au cours duquel on l’avait empêché de s’exprimer, l’avait condamné à huit ans de prison.
(1) Voir EDA 512
(2) Ces informations ont été mises en ligne sur le site de l’archidiocèse de Huê, le 23 septembre 2009
(Source: Eglises d'Asie, 24 septembre 2009)
Avant cette rencontre, ils avaient soumis à la direction du centre de détention et aux représentants du ministère de la Sécurité publique, les requêtes du diocèse concernant le P. Ly. Il leur était demandé de permettre au prêtre prisonnier d’être ausculté et soigné à l’hôpital, de créer pour lui les conditions nécessaires à l’accomplissement des principales obligations liées à son sacerdoce et, enfin, de hâter la date de sa libération. Les autorités pénitentiaires ont répondu favorablement aux deux premières requêtes et n’ont pas fait connaître leur opinion sur la troisième.
Lors de la visite des deux prêtres, le P. Ly s’est montré ému et reconnaissant de l’attention que lui portaient les évêques et les prêtres de son diocèse. Il les a assurés de sa communion avec eux dans l’eucharistie. Il a ensuite décliné la proposition de l’archevêché de le faire soigner à l’hôpital. Auprès de lui, de nombreux prisonniers, plus gravement malades que lui, avaient davantage besoin de soins médicaux. Quant à lui, la visite hebdomadaire du médecin du camp et les médicaments fournis par ses parents et l’administration pénitentiaire lui suffiraient… Le P. Ly a ensuite fait à ses confrères le récit des deux graves incidents de santé qui l’ont affecté il y a cinq mois: une hémorragie, le 13 mai 2009, et une paralysie passagère des membres, à la fin de ce même mois de mai, après avoir lu un article de l’organe du parti communiste vietnamien, rempli d’accusations haineuses contre lui.
Le prêtre a aussi évoqué des détails de sa vie quotidienne, dont il s’est montré satisfait. Il a également affirmé qu’il continuait à se tenir au courant de l’actualité du diocèse et de l’Eglise du Vietnam. Il a fait référence aux dernières affaires, y compris à celle de Loan Ly, dont il connaissait les diverses péripéties. Ces informations, a-t-il dit, lui permettaient de rester en communion avec la vie de l’Eglise du Vietnam.
À l’occasion de la fête nationale du 2 septembre dernier, les autorités avaient officiellement annoncé que le nom du père Nguyên Van Ly ne figurerait pas sur la liste des prisonniers bénéficiant de l’amnistie du chef de l’État. Le prêtre dissident en est à son quatrième séjour en prison. Il totalise, aujourd’hui, 16 années de détention. Au mois de mars 2005, un procès au cours duquel on l’avait empêché de s’exprimer, l’avait condamné à huit ans de prison.
(1) Voir EDA 512
(2) Ces informations ont été mises en ligne sur le site de l’archidiocèse de Huê, le 23 septembre 2009
(Source: Eglises d'Asie, 24 septembre 2009)