La population du Japon subit actuellement sa plus importante chute démographique depuis la Seconde Guerre mondiale. Selon les dernières estimations officielles, celle-ci a diminué de 244 000 individus, un recul démographique encore plus important que ceux des années précédentes, ...
lesquels avaient pourtant inquiété considérablement les spécialistes. L’Eglise catholique au Japon a réagi en rappelant son engagement en faveur de l'augmentation des naissances dans le pays.
Une étude du ministère de la santé qui vient d’être publiée mercredi 1er janvier a annoncé une baisse record de la population en 2013. La population globale de l'archipel a perdu 244 000 personnes cette année ( le double de l’an dernier, soit 219 000 personnes ).
Pour 1 031 000 naissances en 2013, - soit 6 000 de moins qu’en 2012 -, le nombre des décès a augmenté d'environ 19 000 par rapport à l'année précédente, pour atteindre le nombre encore jamais atteint de 1 275 000. Il s’agit de la plus forte baisse démographique depuis la deuxième guerre mondiale.
Toujours selon le rapport paru ce 1er janvier 2014, le Japon ne compte plus qu' 1,21 millions de personnes âgées de 20 ans (l’âge de la majorité légale dans le pays), un chiffre bien loin du record des années 70 lorsque le pays en comptait 2,46 millions.
Un document du gouvernement sorti en 2012 avait déjà établi que les Japonais de plus de 65 ans pourraient dépasser les 40 % de la population de l’archipel en 2060, ce qui représenterait une diminution d’un tiers de la population totale d’un pays considéré il y a quelques décennies comme le plus densément peuplé au monde.
D'un point de vue économique, ce déclin de la population, constant depuis 2007, n'est pas compensé par une politique d'immigration, en raison des fortes réticences du gouvernement japonais ainsi que des habitants de l'archipel eux-mêmes. Le Premier ministre tente pour le moment de contrebalancer la pénurie croissante de main d’oeuvre en promouvant davantage le travail des femmes.
Selon les démographes, le poids des retraites et l'augmentation des soins de santé seront également de plus en plus lourds à porter pour une économie déjà en très grande difficulté.
Face à la menace de dépeuplement de l’archipel et au risque d’effondrement économique, l’Eglise catholique au Japon a de nouveau prêché en faveur d’une politique de natalité.
Cherchant à provoquer une prise conscience dans le pays, le Conférence des évêques catholiques, qui avait déjà déclaré l’année 2010 « Année de la vie », a annoncé son intention de poursuivre sa campagne en faveur des naissances, ainsi que ses engagements dans différents domaines de la santé, de l’aide sociale et de l’accompagnement des familles.
Les responsables de l’Eglise nippone s’inquiètent toutefois du taux de suicide toujours aussi élevé dans le pays, ainsi que de l’importance accordée par les jeunes couples aux valeurs matérielles et à leur carrière, ce qui leur fait concevoir des enfants à un âge souvent trop avancé.
(Source: Eglises d'Asie, le 03 janvier 2014)
lesquels avaient pourtant inquiété considérablement les spécialistes. L’Eglise catholique au Japon a réagi en rappelant son engagement en faveur de l'augmentation des naissances dans le pays.
Une étude du ministère de la santé qui vient d’être publiée mercredi 1er janvier a annoncé une baisse record de la population en 2013. La population globale de l'archipel a perdu 244 000 personnes cette année ( le double de l’an dernier, soit 219 000 personnes ).
Pour 1 031 000 naissances en 2013, - soit 6 000 de moins qu’en 2012 -, le nombre des décès a augmenté d'environ 19 000 par rapport à l'année précédente, pour atteindre le nombre encore jamais atteint de 1 275 000. Il s’agit de la plus forte baisse démographique depuis la deuxième guerre mondiale.
Toujours selon le rapport paru ce 1er janvier 2014, le Japon ne compte plus qu' 1,21 millions de personnes âgées de 20 ans (l’âge de la majorité légale dans le pays), un chiffre bien loin du record des années 70 lorsque le pays en comptait 2,46 millions.
Un document du gouvernement sorti en 2012 avait déjà établi que les Japonais de plus de 65 ans pourraient dépasser les 40 % de la population de l’archipel en 2060, ce qui représenterait une diminution d’un tiers de la population totale d’un pays considéré il y a quelques décennies comme le plus densément peuplé au monde.
D'un point de vue économique, ce déclin de la population, constant depuis 2007, n'est pas compensé par une politique d'immigration, en raison des fortes réticences du gouvernement japonais ainsi que des habitants de l'archipel eux-mêmes. Le Premier ministre tente pour le moment de contrebalancer la pénurie croissante de main d’oeuvre en promouvant davantage le travail des femmes.
Selon les démographes, le poids des retraites et l'augmentation des soins de santé seront également de plus en plus lourds à porter pour une économie déjà en très grande difficulté.
Face à la menace de dépeuplement de l’archipel et au risque d’effondrement économique, l’Eglise catholique au Japon a de nouveau prêché en faveur d’une politique de natalité.
Cherchant à provoquer une prise conscience dans le pays, le Conférence des évêques catholiques, qui avait déjà déclaré l’année 2010 « Année de la vie », a annoncé son intention de poursuivre sa campagne en faveur des naissances, ainsi que ses engagements dans différents domaines de la santé, de l’aide sociale et de l’accompagnement des familles.
Les responsables de l’Eglise nippone s’inquiètent toutefois du taux de suicide toujours aussi élevé dans le pays, ainsi que de l’importance accordée par les jeunes couples aux valeurs matérielles et à leur carrière, ce qui leur fait concevoir des enfants à un âge souvent trop avancé.
(Source: Eglises d'Asie, le 03 janvier 2014)