Comme l’avait rapporté Eglises d’Asie il y a quelques jours, Mme Tran Thi Hông, l’épouse du pasteur Nguyên Công Chinh, actuellement interné pour opposition à l’Etat, après en avoir été empêchée une première fois, avait pu rencontrer David Saperstein, l’ambassadeur itinérant des Etats-Unis pour la liberté religieuse dans le monde, le 30 mars 2016. Cependant, contrairement à ce que pensait l’émissaire des Etats-Unis, les choses n’en sont pas restées là et les services de la Sécurité publique se sont livrés à des représailles à l’encontre de l’épouse du pasteur incarcéré.
Dans la matinée du 14 avril, les agents de la Sécurité publique du district de Hoa Lu, dans la ville de Pleiku (province de Gia Lai), ont violemment agressée et grièvement blessée Mme Tran Thi Hông parce qu’elle refusait de rapporter ce qui s’était passé lors de la rencontre avec les quatre personnes composant la délégation américaine des droits de l’homme le 30 mars dernier. La victime a relaté les faits aux journalistes de Radio Free Asia.
Frappée jusqu’à en perdre conscience
Le matin de bonne heure, le chef de quartier, en compagnie d’agents de la Sécurité, était venu la convoquer pour interrogatoire au siège du district. Comme l’épouse du pasteur refusait de les suivre immédiatement, les agents l’immobilisèrent physiquement, et la transportèrent dans une voiture jusqu’au siège du district, où elle fut portée à bout de bras jusqu’au troisième étage. Là, des employées de la Sécurité l’ont giflé ayant de lui tirer les cheveux et de la harceler. On lui rappela alors son entrevue avec la délégation américaine. Elle ne répondit pas. Elle fut alors frappée à coups de pieds au visage et sur le corps. A midi, Mme Hông, pratiquement inconsciente, a été vue transportée en voiture et jetée sur le bord du chemin aux environs de sa maison. Ses voisins l’ont relevée et aidée à rentrer chez elle.
Le pasteur Nguyên Công Chinh, responsable de l’Eglise luthérienne des Etats-Unis au Vietnam, a été arrêté le 28 avril 2011. Il a été condamné à onze ans de prison pour calomnie contre l’Etat et sabotage de la politique d’union nationale en vertu de l’article 87 du Code pénal. Le pasteur a proclamé publiquement son innocence et affirmée n’avoir lutté que pour la liberté religieuse. Il n’a purgé aujourd’hui que cinq ans et quelques mois de sa peine. Il en est à son deuxième camp d’internement, dans la province de Binh Duong.
Au mois de janvier 2016, des nouvelles alarmantes concernant le pasteur Chinh avait été diffusées par son épouse et des proches. Un traitement très sévère lui était réservé dans son lieu de détention. En particulier, la visite de ses confrères pasteurs de la communauté luthérienne lui était interdite.
(Source: Eglises d'Asie, le 18 avril 2016)
Dans la matinée du 14 avril, les agents de la Sécurité publique du district de Hoa Lu, dans la ville de Pleiku (province de Gia Lai), ont violemment agressée et grièvement blessée Mme Tran Thi Hông parce qu’elle refusait de rapporter ce qui s’était passé lors de la rencontre avec les quatre personnes composant la délégation américaine des droits de l’homme le 30 mars dernier. La victime a relaté les faits aux journalistes de Radio Free Asia.
Frappée jusqu’à en perdre conscience
Le matin de bonne heure, le chef de quartier, en compagnie d’agents de la Sécurité, était venu la convoquer pour interrogatoire au siège du district. Comme l’épouse du pasteur refusait de les suivre immédiatement, les agents l’immobilisèrent physiquement, et la transportèrent dans une voiture jusqu’au siège du district, où elle fut portée à bout de bras jusqu’au troisième étage. Là, des employées de la Sécurité l’ont giflé ayant de lui tirer les cheveux et de la harceler. On lui rappela alors son entrevue avec la délégation américaine. Elle ne répondit pas. Elle fut alors frappée à coups de pieds au visage et sur le corps. A midi, Mme Hông, pratiquement inconsciente, a été vue transportée en voiture et jetée sur le bord du chemin aux environs de sa maison. Ses voisins l’ont relevée et aidée à rentrer chez elle.
Le pasteur Nguyên Công Chinh, responsable de l’Eglise luthérienne des Etats-Unis au Vietnam, a été arrêté le 28 avril 2011. Il a été condamné à onze ans de prison pour calomnie contre l’Etat et sabotage de la politique d’union nationale en vertu de l’article 87 du Code pénal. Le pasteur a proclamé publiquement son innocence et affirmée n’avoir lutté que pour la liberté religieuse. Il n’a purgé aujourd’hui que cinq ans et quelques mois de sa peine. Il en est à son deuxième camp d’internement, dans la province de Binh Duong.
Au mois de janvier 2016, des nouvelles alarmantes concernant le pasteur Chinh avait été diffusées par son épouse et des proches. Un traitement très sévère lui était réservé dans son lieu de détention. En particulier, la visite de ses confrères pasteurs de la communauté luthérienne lui était interdite.
(Source: Eglises d'Asie, le 18 avril 2016)